Daniel Brière est très satisfait des embauches de Dvorak et Zegras

Le directeur général des Flyers de Philadelphie, Daniel Brière, est déjà très satisfait du rendement du centre Christian Dvorak, à qui il a consenti un pacte d’un an d’une valeur de 5,4 millions $, l’été dernier. 

Dvorak, qui a 29 ans, avait passé les quatre saisons précédentes avec le Canadien de Montréal. Si les trois premières avaient été en demi-teinte, notamment en raison des blessures, la dernière, en 2024-2025, fut une réussite. Et il appert que l’attaquant américain continue sur sa lancée, cette saison, à Philadelphie.

• À lire aussi: Arthur Kaliyev accusé par son ex d’avoir un sérieux problème de jeu

• À lire aussi: Joueur de centre recherché: Zacha n’est pas la solution

«Pour moi, ce qui était le plus important, c’était la durée du contrat, un an, pour apprendre à le connaître, a expliqué Brière, lundi, à “JiC”. On avait l’espace sous le plafond salarial pour le faire. Et honnêtement, il nous rend de très bons services jusqu’à présent. On est très satisfait de son rendement. Ce n’est pas un gars qui est “flashy”, ce n’est pas un gars qui va vous sortir de vos sièges soir après soir, mais c’est toutes les petites choses.»

Auteur de 33 points la saison dernière, Dvorak en compte déjà six en 12 rencontres, cette année.

«Il rend les joueurs autour de lui meilleurs, a souligné Brière. Il nous aide beaucoup sur le désavantage numérique, il nous aide à protéger nos jeunes joueurs qui manquent un peu d’expérience, qui veulent jouer vers l’offensive, des gars comme (Trevor) Zegras, des gars comme (Matvei) Michkov.»

«Donc on est très, très fiers de l’avoir, a-t-il poursuivi. Pour nous, ça vaut tous les sous jusqu’à présent, ce contrat-là. On va voir ce que le futur va nous réserver dans son cas, mais on aimerait trouver une façon de le garder, de le ramener pour les prochaines années.»

Zegras, le bon coup

Brière se frotte également les mains au sujet de l’attaquant de 24 ans Trevor Zegras qui, après deux années difficiles avec les Ducks d’Anaheim, redevient productif dans la «ville de l’amour fraternel».

«C’est l’une des belles surprises pour nous cette saison, a-t-il affirmé. On savait qu’il avait beaucoup de talent, mais […] on n’était pas sûrs exactement d’où il en était dans son développement. J’avoue qu’on est agréablement surpris de son début de saison.»

Quant à Michkov, qui tourne au ralenti après une très belle première saison dans la LNH l’an dernier, il n’y a pas d’inquiétude.

«Je pense que dans le cas de Michkov, c’est un peu l’inexpérience, a avancé Brière. Après les succès qu’il a eus l’an dernier, je pense qu’il s’attendait à ce que ce soit facile de revenir la deuxième année, puis il s’est fait surprendre un peu par ça. Je ne pense pas qu’il était prêt mentalement pour cette deuxième saison-là, quand les joueurs commencent à te connaître et que tu dois continuer à te développer.»

«Ça va revenir dans son cas, il a prouvé à 19 ans ce qu’il pouvait faire, a continué le directeur général. Mais là, il réalise qu’il a des choses à améliorer et on peut, on doit toujours travailler à s’améliorer.»

Enfin, Brière a aussi lancé des fleurs au nouvel entraîneur de l’équipe, Rick Tocchet, qui était déjà une légende comme joueur à Philadelphie et qui revient au bercail, pour ainsi dire.

«Ce qui est intéressant, c’est qu’il est passé par Philadelphie, il est très respecté dans la communauté, il est aimé de nos fans, c’est un très, très bon coach aussi, a-t-il énuméré. J’aime ce qu’il amène en fait d’autorité, mais il est aussi très bon dans ses relations avec ses joueurs. Les joueurs aiment jouer pour lui. Il voulait améliorer notre côté défensif. Jusqu’à présent, ce côté-là s’est amélioré beaucoup comparativement à l’an dernier.»

Les Flyers seront les prochains adversaires du Canadien, mardi soir, au Centre Bell.

Voyez l’entretien complet en vidéo principale.